NewsLetter
Novembre 2022
Avenir de l’ACAS : le temps des choix
A bout de souffle (made in ACAS)
L’ACAS (Association Centrale des Activités Sociales) et ses petites sœurs les ALAS (Association Locale des Activités Sociales), mises en place sur chaque centre, gèrent nos Activités Sociales.
Depuis quelques années bon nombre de salariés n’y comprennent plus rien. Ce n’est pas surprenant, car les règles changent trop souvent.
La partie émergée de l’iceberg des activités sociales ce sont les prestations, c’est-à-dire les participations (aux vacances, aux différentes scolarités, etc…) qui vous sont versées. Tout cela n’est pas simple, d’autant plus que les règles changent annuellement.
Prenons l’exemple des vacances : Entre calcul du Coefficient social, plafond annuel en nombre de séjours, plafond annuel en nombre de jours, plafond annuel en montant de participation (je n’ose même pas vous parler du mode de calcul de ce plafond), minimum à charge, organismes de vacances agréés et éligibles… il est devenu difficile de savoir si on aura une participation sur ses vacances, et quel sera son montant.
Mais ce n’est que la partie visible pour les salariés.
La partie immergée c’est en particulier :
- La réglementation. C’est l’ensemble de règles, votées par les élus aux activités sociales ; depuis fin 2019, les élus ont empilé les rustines pour continuer à verser des prestations alors que l’ACAS était à la dérive. Il fallait mettre un terme à l’hémorragie financière de la dérive budgétaire mise à jour au moment de l’opération « iles françaises » mais quand il y a plus de rustines que de pneu, il faut penser à changer de pneu.
- Les villages de vacances dont il faut, une bonne fois pour toutes, établir et exposer le bilan financier, tant certains d’entre eux ont pu, par le passé, menacer le bilan de l’ACAS. Paese di Lava, à l’origine de l’essentiel des pertes des villages vacances, a été vendu l’été dernier après plusieurs années de discussions, tractations et rebondissements en tout genre. La question de la vente se pose aussi pour les autres villages et le choix doit être fait en étudiant les équilibres financiers pour chacun.
- Les relations entre élus. Depuis plusieurs années, les présidents et trésoriers se succèdent à l’ACAS, enchainent les RPS (eh oui ! les élus aussi font des RPS), les élus se déchirent et n’arrivent plus à travailler ensemble dans l’intérêt des salariés. A-t-on le droit de laisser cette situation perdurer ?
Des salariés au SAG et dans les BLG qui sont également en souffrance à cause du manque de personnel dans certains domaines et de la réglementation qui change tous les ans et qui engendre des relations parfois tendues avec les salariés. La responsabilité des organisations syndicales en tant qu’employeur n’est-elle pas d’entendre cette souffrance ?
Envoyer l’ACAS aux assises ? L’UNSA SPAEN vous propose d’autres solutions !
Dans ce contexte de dysfonctionnement des activités sociales, une expérience, un brin étrange, les « assises de l’ACAS », a été tentée pour « remettre les choses à plat » et redéfinir les prestations proposées. La newsletter d’une organisation syndicale en a fait un grand succès débouchant sur l’unanimité, une autre a estimé qu’elles n’avaient débouché sur rien.
Soyons francs : il fallait tout de même être bien naïfs pour croire qu’on pourrait « remettre les choses à plat » un an avant les élections professionnelles du CEA dans le contexte d’un relationnel épouvantable et d’un fonctionnement qui ne cesse de dériver !
En réalité, le véritable enjeu n’est plus de sauver la mandature 2019-2023 pour laquelle il est manifestement trop tard, mais d’établir des propositions pour l’avenir.
Remettre les salariés au centre des préoccupations
Pour cette raison, l’UNSA SPAEN vous demande aujourd’hui, indépendamment de toute forme de règlementation, ce que VOUS souhaitez comme activités sociales.
Nous voulons donc, dans cette lettre d’information, vous poser la question : vous, salariés et bénéficiaires des activités sociales, qu’en pensez-vous et qu’attendez-vous des activités sociales? Pour cela, nous voulons, naturellement, vous consulter via notre sondage en ligne, mais nous voulons, surtout, que cette réponse soit éclairée et, pour cela, vous donner les éléments de décisions.
Ce sondage est essentiel, il nous permettra de vous proposer, sans dogmatisme, des solutions qui répondent à vos attentes. Car, dans le marasme de l’ACAS, nous devons nous retourner vers les premiers concernés : VOUS.