Les augmentations individuelles sont accordées au choix, ce qui signifie qu’il n’y a pas de « droit » à l’augmentation individuelle ni d’augmentation à l’ancienneté.
Les accords en vigueur au CEA classent les salariés du CEA (hormis ceux, rares, relevant d’un « contrat spécial ») en trois « catégories d’augmentation » pour l’Annexe 1 et sept catégories pour l’Annexe 2.
Catégories d’augmentation de l’Annexe 1 :
- Les salariés de la catégorie 1 de l’Annexe 1 (Niveaux E1 à E3)
- Les salariés de la catégorie 2 de l’Annexe 1 (Niveaux E4 et E5)
- Les salariés de la catégorie 3 de l’Annexe 1 (Niveaux E6 et E7)
Les catégories d’augmentations individuelles de l’Annexe 2 correspondent aux lignes de classement (N1 à N7)
La logique est la même pour toutes ces catégories : pour chacune des « catégories d’augmentation », les accords définissent la proportion de salariés bénéficiant d’une augmentation, et trois montants possibles (minimal, médian, maximal) pour celles-ci.
Pour chacune des catégories d’augmentation, les accords définissent donc :
Le quota
Le « quota » est la proportion des salariés de la catégorie qui bénéficient d’une augmentation individuelle aux trois « valeurs » d’augmentation possibles (valeur minimale, valeur médiane, valeur maximale). A l’exception de la troisième catégorie de l’annexe 1 (E6-E7, cf ci-dessous), 80% des augmentations prononcées sont des augmentations médianes, 10% sont des valeurs hautes et 10% sont des valeurs basses.
Par exemple, le « quota » d’augmentation pour les salariés des 7 catégories d’augmentation de l’annexe 2 est de 50%, ce qui signifie que la moitié de ces salariés sera augmentée (ou que, en moyenne, un salarié est augmenté une année sur deux). Dans le détail, 80% des salariés proposables seront augmentés de manière « médiane », 10% le seront de manière « minimale » et 10% le seront de manière maximale. Ramenés à l’ensemble des salariés de l’annexe 2 ce sont tous les ans : 40 % qui sont augmentés de manière médiane, 5 % de manière « minimale » et 5 % de manière « maximale ».
Important : les augmentations étant prononcées au choix, certains peuvent être augmentés de manière « répétitive », et d’autres ne pas être augmentés pendant plusieurs années
La règle
Quota d’augmentation pour les 7 catégories d’augmentation de l’Annexe 2 (N1 à N7) : 50%
Quota d’augmentation pour les salariés de la première catégorie de l’Annexe 1 (E1-E3) : 55%
Quota d’augmentation pour les salariés de la deuxième catégorie de l’Annexe 1 (E4/E5) : 45%
Quota d’augmentation pour les salariés de la 3eme catégorie de l’Annexe 1 (E6/E7) : théoriquement, « entre environ 40% et 50% de salariés augmentés avec une cible à 45% »
Les « montants » des trois valeurs d’augmentations possibles (minimales, médianes et maximales)
Les augmentations individuelles, lorsqu’elles sont accordées, peuvent prendre trois « valeurs » :
- La valeur minimale, qui correspond à une « petite » augmentation. Cette valeur minimale peut être assimilée à un « bonus » lorsqu’elle vient en supplément d’un parcours par ailleurs correct.
- La valeur « médiane », qui correspond à la valeur « normale » de l’augmentation et qui représente 80% des augmentations accordées.
- La valeur « maximale » (ou valeur haute), qui correspond à une progression accélérée.
La règle
Le nombre de points auxquels correspondent les valeurs minimales, médianes et maximales dépend de la catégorie.