Le secteur économie, emploi, formation professionnelle de l’UNSA propose chaque mois l’essentiel de l’éco, une synthèse des données utiles pour appréhender les problématiques économiques et sociales.

A retenir ce mois-ci !

Les prix sont stables en novembre

Sur un an, l’indice général des prix a augmenté de 1,3 %, après 1,2 % entre octobre 2023 et octobre 2024. Les prix de l’alimentation sont restés stables, ceux de l’énergie ont diminué de 0,7 % tandis que ceux des services sont en hausse de 2,3 %. De plus, si les prix des carburants reculent depuis un an, cette baisse est moins forte que le mois précédent. Dans le même temps, les prix de l’électricité, du gaz ou des différentes assurances ont augmenté sensiblement.

Une activité économique dégradée et incertaine en 2025

Selon l’INSEE, le PIB devrait connaître une croissance de 1,1 % en 2024. Si l’activité économique a progressé de 0,4 % au troisième trimestre, en raison des Jeux Olympiques de Paris, elle stagnerait au quatrième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la croissance serait portée par la consommation des administrations publiques et par le commerce extérieur. Signalons aussi le repli des investissements, que ce soit celui des ménages (-6,0 %) et des entreprises (- 1,9 %).

Pour 2025, l’INSEE anticipe un premier semestre « morose ». Le PIB croîtrait de 0,2 % au premier et au second trimestre de l’année. De plus, l’investissement continuerait d’être atone malgré l’amélioration des conditions de financement. Enfin, la consommation des ménages serait le principal moteur de la croissance économique. Sur l’ensemble de l’année, la Banque de France prévoit une hausse du PIB de 0,9 %.

Détérioration de la situation sur le front de l’emploi et du chômage

Les créations nettes d’emplois devraient rester positives en 2024 (+ 113 000) selon l’INSEE, malgré une baisse au deuxième trimestre et une stagnation sur la fin d’année. Elles devraient rester stables au premier semestre 2025 et ainsi ne pas compenser l’augmentation de la population active, faisant ainsi grimper le taux de chômage à 7,6 % à mi-année (contre 7,4 % au T3 2024).

Pour l’ensemble de l’année 2025, la Banque de France est un peu plus pessimiste et prévoit la perte de 40 000 emplois. Elle envisage un taux de chômage à 7,8 % en moyenne annuelle et à 7,9 % au quatrième trimestre 2025.

Pour accéder aux annexes, c’est ici https://www.unsa.org/Les-annexes-de-l-essentiel-de-l-eco-de-decembre-2024.html