Le Collège de la Médecine Générale (CMG) a dénoncé les “demandes de certificats médicaux injustifiés” qui accaparent le temps des médecins, compliquent la vie des patients et augmentent les dépenses publiques. Au moment où les assurés sociaux peinent à trouver des rendez-vous chez les médecins, l’UNSA salue cette initiative et demande que certaines mesures de simplifications soient prises dans les plus brefs délais.
Afin de pouvoir augmenter le nombre de consultation chez les médecins, il est indispensable de libérer du temps médical.
Réduire le nombre de certificats médicaux demandés sans fondement juridique ou pour des situations qui ne nécessitent pas réellement d’évaluation médicale sont des mesures de bon sens qui devraient être mise en application.
C’est le cas, notamment, des certificats médicaux demandés pour pratiquer des activités sportives, des demandes des compagnies d’assurances pour des invalidités, décès ou annulations de voyage, ou encore pour permettre des absences courtes au travail sans certificat médical dans la limite de quelques jours par an.
Néanmoins, si pour l’UNSA ces mesures peuvent contribuer à optimiser le temps médical, elles ne suffiront pas à lutter contre les déserts médicaux quand plus de 30 % de la population française vit dans une zone identifiée comme telle.
Il faut donc prendre des mesures plus vigoureuses en revenant sur la liberté d’installation des médecins libéraux comme c’est d’ores et déjà le cas pour les pharmacien·nes, les infirmier·ères, les masseur·euses-kinésithérapeutes, etc.
C’est avec des mesures de simplification couplées à des mesures fortes sur le nombre de médecins formés et sur leur liberté d’installation que les pouvoirs publics répondront aux besoins croissants en matière de soins.