NewsLetter 

schéma mixons nos énergies

Novembre 2020 

Merci 

L’UNSA SPAEN remercie vivement tous les salariés qui ont participé au sondage sur le télétravail dans sa dernière lettre d’information. Nous avons reçu plus de 800 réponses. Voici donc les résultats de votre participation.

Un sondage en 4 questions sur le télétravail a été organisé par l’UNSA SPAEN via un article dans sa lettre d’information du mois de septembre 2020. Les salariés avaient également la possibilité de laisser un commentaire. Pour ce premier sondage, 817 salariés ont pris le temps de nous répondre et 202 d’entre eux ont laissé un commentaire. Merci à tous !

nuage de mots intéressement

La seule possibilité donnée par la direction est de diffuser la lettre d’information par mail sur le réseau INTRA du CEA. Ce site INTRA est dupliqué toutes les nuits sur le réseau C de la DAM.  La parution de notre lettre d’information nous a permis de nous rendre compte que le site dupliqué n’était pas le bon site intra de l’UNSA SPAEN. Cette duplication du site Intranet sur le réseau C pose également le problème de la récupération des résultats car inaccessible hors DAM. La seule possibilité donnée aux collègues de la DAM pour répondre au sondage est d’aller sur le site Internet de l’UNSA SPAEN ce qui impose une manipulation supplémentaire. Certains salariés du Civil ne sont eux aussi pas sur l’Intranet mais sur Internet directement, ce qui créée une difficulté également.

Adresse du site Intranet : http://unsaspaen.intra.cea.fr

Adresse du site Internet : https://unsaspaen.org

Résultats

Analyse des réponses aux questions

Comme on peut le voir, le télétravail est largement plébiscité par les personnes qui ont répondu et les salariés demandent à avoir la possibilité de prendre :

-Plus de jours annuellement : plus de 80 % des réponses en faveur d’un nombre de jours annuels supérieur à l’accord actuel
-Plus de jours de manière hebdomadaire : plus de 67 % des réponses en faveur d’une nombre de jours hebdomadaire supérieur à l’accord actuel

Parmi les personnes qui ont répondu, 53.3 % ne bénéficiaient pas du télétravail avant la crise COVID. Aujourd’hui, une grande majorité d’entre eux envisagent de demander à bénéficier de ce dispositif. Enfin, il semblerait logique que les salariés à temps partiel inférieur à 80 %, les thésards et les post-doc puissent eux aussi bénéficier du télétravail (pendant la période de rédaction). En ce qui concerne les apprentis, les salariés pensent que le télétravail n’est pas pertinent.

Analyse des commentaires

202 commentaires sur 817 réponses, ce sont près de 25 % de salariés qui souhaitent s’exprimer sur le télétravail au-delà du sondage !

Parmi les pistes de réflexion relevées :

-Poser le télétravail par ½ journées (pour éviter les transports lorsque l’autre ½ journée est consacrée à une réunion, un rdv médical…)
-Ouvrir la possibilité à du télétravail par période supérieure à 2 jours de manière ponctuelle au-delà du COVID (ex en période de grève des transports)
-Raccourcir le délai de prévenance, 5 jours étant jugé un peu long

-Réduire le délai d’attente pour prétendre au télétravail à la durée de la période d’essai (actuellement 1 an pour les nouveaux embauchés)

-Equiper plus de salles de réunion de systèmes de visio conférence et améliorer les outils de travail à distance
-Faire respecter le droit à la déconnexion, certains salariés étant sollicités assez tardivement après les horaires légaux de travail

-Garder la cohésion des équipes en ayant 1 jour de télétravail « interdit » dans chaque équipe
-Former les managers au management à distance

Si dans tous les cas un équilibre est à trouver afin de maintenir le contact entre membres d’une même équipe, une attention particulière est à porter pour les salariés à temps partiels.

On relève également qu’une partie de la hiérarchie est toujours contre le télétravail. Ceci est encore plus marqué pour les A2 qui se voient refuser le télétravail par « principe » (par exemple pour les techniciens qui ont pourtant eux aussi des tâches à effectuer en dehors des « manips » ne nécessitant pas d’être physiquement présents).

Certains responsables imposent également systématiquement des limitations plus restrictives que l’accord (par exemple limitation à 2 jours par mois).

Si vous êtes dans ces cas, ou pour tout autre difficulté n’hésitez pas à contacter vos élus UNSA SPAEN.

Les limitations du télétravail par rapport à l’accord collectif signé en 2019 doivent être justifiées par le manager. L’éligibilité du poste au dispositif dépend bien entendu des tâches à réaliser.

La notion de confiance est bien sûr primordiale dans le contexte du télétravail. Il s’agit d’une confiance à plusieurs niveaux :

-la confiance du manager envers ses équipes,
-celle du salarié envers son responsable
-et enfin la confiance entre collègues qui est également une composante indispensable.

Pour pallier à la distance, il est encore plus nécessaire que lorsque l’on est tous présents au bureau de faire des points réguliers sur l’avancement du travail. Mais la confiance ne s’arrête pas là, car il n’y a pas de télétravail sans outils (ordinateur, VPN, visio conférence…) dans lesquels il faut également pouvoir avoir confiance. Ces outils ne sont pas une condition de réussite mais peuvent être une cause d’échec (par exemple si le VPN ne fonctionne pas). La dernière composante de cette confiance est la confiance en soi, élément important de l’autonomie dans le travail à distance.

Nous notons également dans les commentaires environ 2% de personnes qui ont répondu et qui sont opposées au télétravail.

Que l’on soit favorable ou non, la crise sanitaire a changé le regard sur le télétravail. A nous collectivement de transformer l’essai !